Interview Alumni, Maxime Taugourdeau et Victor Huteau
> Bonjour Maxime, Victor ! Pouvez-vous vous présenter rapidement ?
Victor :
Salut, je m’appelle Victor, j’ai 26 ans et étais étudiant à l’IDRAC jusqu’en 2013 !
Avec Maxime nous nous connaissons depuis que nous avons 11 ans et nous nous sommes retrouvés dans la même promotion en 1ère année du Bachelor à l’IDRAC.
J’ai effectué ce Bachelor en parcours Study Abroad en effectuant plusieurs semestres à l’étranger : un premier semestre passé à Madrid et un second en Allemagne.
Après ma 4e année à l’IDRAC j’ai fait le choix de partir en Belgique pour découvrir un nouveau pays, rien ne me retenant à Nantes à ce moment.
C’est l’année suivante que Maxime m’a contacté pour me proposer de prendre part au projet NightFall. Comme je trouvais ce concept innovant j’ai vite accepté de m’associer à lui et étais plus que partant pour le mettre en œuvre !
Maxime :
Quant à moi, après avoir effectué une première année d’études en math sup’, je me suis rendu compte que je me dirigeais plutôt vers des études marketing et commerciales, et j’ai donc intégré la première année du Bachelor à l’IDRAC.
J’ai ensuite poursuivi mon parcours à l’IDRAC jusqu’à la 4e année, effectuant ma 3e année Bachelor au Vietnam puis ma 4e année en Irlande.
Suite à cela, j’ai intégré l’Agence I10 Groupe, agence de communication dans laquelle j’ai créé un nouveau service « Nouveau Concept et Technologie ». Et c’est dans ce contexte que le concept de NightFall a vu le jour !
> Pouvez-vous nous parler de NightFall ?
Maxime :
Victor et moi travaillons en tant que gérants du service « Nouveau Concept et Technologie » de l’Agence de Communication Agence I10 Groupe. Notre mission est de trouver de nouveaux concepts, des nouvelles technologies, puis de voir si ces derniers sont viables et enfin si l’agence doit les lancer. Ainsi, NightFall est l’un des produits déclinés par l’Agence depuis deux ans.
Le concept de NightFall est de proposer un carnet de réductions, valable dans certains établissements du monde de la nuit sélectionnés par nos soins, sous la forme d’un jeu de cartes.
Pour nos clients, ce produit représente la meilleure option en termes de flyers annuels. Lorsque les bars, restaurants et discothèques adhèrent à ce concept, NightFall devient un flyer annuel et un véritable outil garant d’un retour sur investissement plus important que n’importe quelles actions de communication habituelle.
Nous produisons un nombre limité de paquets de carte par ville car nous souhaitons que NightFall reste un produit privilège.
Victor :
Nous avons fait le choix de lancer NightFall à Nantes dans un premier temps pour des raisons pratiques, la première d’entre elles étant que nous connaissions tout deux beaucoup cette ville.
Il faut savoir qu’il a été très difficile pour nous de négocier avec les patrons des établissements et de vendre un produit qui n’existait pas encore ! N’ayant aucun budget initial et uniquement armé de notre volonté et motivation nous avons réussi le pari de réunir 32 établissements pour constituer un paquet complet !
L’élément déclencheur s’est produit lorsque nous avons signé avec GBI, l’un des plus gros acteurs du monde de la nuit à Nantes.
Aujourd’hui nous déployons notre concept dans 5 villes de France (Nantes, Rennes, Angers, Tours et Caen), et nous sommes également en train de lancer GirlFall, produit destiné uniquement aux femmes qui regroupera des réductions pour du shopping, des instituts cosmétiques ou encore des commerçants… basé sur le même principe que NightFall.
Nous souhaitons dans un futur proche devenir un label, nos clients devenant ainsi « Meilleurs établissements » de leurs villes. En effet, dans un second temps NightFall est positionné comme un guide pour découvrir une ville d’une manière un peu originale.
> Pourquoi avoir tenté l’expérience de l’entrepreneuriat ?
Victor :
Nous avons toujours apprécié le « risque », cette idée de jouer son coup de poker mais surtout nous sommes tous deux animés par ce souhait de toujours tout tenter tant que nous n’avons pas la preuve, la certitude que ça n’en vaut pas le coup !
> Sur quels apports d’IDRAC Business School vous êtes-vous appuyés (et vous appuyez-vous) lors de vos lancements de produits ?
Maxime :
Sans hésitation, les cours de Prash ! Nous respectons beaucoup cet intervenant, qui a toujours témoigné un grand intérêt pour ses étudiants et leurs projets.
En plus, c’est une véritable encyclopédie ! Ces cours étaient très enrichissants car il n’hésitait pas à aborder d’autres sujets et à nous apporter une vision plus large des choses.
Victor :
Je tenais à citer et remercier Monsieur Esor également ! Qui nous a apporté les bases en marketing !
Cependant, il me semble intéressant de noter que la théorie ne vous préparera jamais à l’expérience et à ce que vous rencontrerez en pratique.
> Quels conseils donneriez-vous à des étudiants qui souhaiteraient se lancer dans l’expérience de l’entrepreneuriat ?
Maxime :
De se donner soi-même un coup de pieds aux fesses ! Sortez de votre confort et soyez capables d’obtenir ce que vous souhaitez par vous-même !
Victor :
J’ajouterais aussi la chose suivante : croyez en votre projet, ne baissez jamais les bras !
> Et, le mot de la fin ?
Maxime :
Je voulais terminer sur le fait que nous sommes très fiers de voir que les consommateurs sont aujourd’hui les premiers vendeurs de NightFall et qu’il n’y a rien de plus plaisant que de voir les gens valoriser ce produit (sur les réseaux sociaux ou autre).
Nous ne pensions pas que les retours seraient si positifs si rapidement ! En effet, le projet n’a que 2 ans et son succès s’est très vite largement propagé !